«Inter-Rives II: Regards d’enfants»: le nouveau projet de coproduction COPEAM – ASBU

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Tunis, 21-24 juillet 2009

Les travaux du premier atelier de la 2ème coproduction COPEAM-ASBU, «Inter-Rives II: Regards d’enfants», se sont conclus le 24 juillet 2009, à Tunis.

L’équipe de coordination a activement œuvré avec les participants des télévisions partenaires lors des 4 journées de travail de groupe, intense et fructueux, à la préparation d’une charte de réalisation et de tournage de la série. Les thèmes des documentaires proposés ont été discutés par l’équipe et une liste finale a été dressée. Au terme de l’atelier, un calendrier de production a été établi et les réalisateurs ont fini par rédiger les synopsis de leurs documentaires. Un autre atelier est prévu avant la conclusion de la coproduction.

L’interview réalisée avec M. Sampiero Sanguinetti, le producteur exécutif de la série, apporte plus d’informations sur le déroulement de l’atelier et sur le développement de la coproduction.

Comment estimez vous le bilan des travaux de l’atelier de Tunis?

Le bilan d’un travail doit toujours être évalué au regard des objectifs qui étaient visés.
Les ateliers organisés dans le cadre de la série Inter Rives ont pour objet premièrement de faciliter la mise en œuvre de la production de documentaires prévue dans le cadre de cette série, deuxièmement de tenter de parvenir à ce que l’ensemble des documentaires constituent non pas seulement une collection mais bien une série, et troisièmement de favoriser une véritable coopération et un véritable échange de compétences entre les participants originaires de pays et de télévisions très différents.
L’atelier de Tunis a permis de définir ensemble un cadre précis de production pour la série «Inter Rives II» et de s’entendre sur les objectifs recherchés. Le travail de groupe a donné lieu à un véritable échange entre les participants, à des débats extrêmement riches, à une meilleure connaissance réciproque et a même débouché me semble-t-il sur la constitution d’une équipe désireuse de poursuivre l’expérience et d’approfondir ce travail de connaissance réciproque.

Quelle est l’importance de la «charte de tournage et de réalisation» et des recommandations techniques, fruits de cet atelier, pour la réussite d’Inter Rives II?

Les recommandations auxquelles a abouti le travail de cet atelier, sous la forme notamment d’une «charte de tournage et de réalisation» sont bien sûr fondamentales. Elles doivent constituer l’axe commun de travail destiné à ce que l’ensemble des documentaires produits constituent véritablement une série et non pas seulement une collection de films disparates. Je suis sûr que les participants à l’atelier auront à cœur de respecter le plus possible ces recommandations. Je dis cela sans ignorer les difficultés du travail de documentariste qui réserve toujours des surprises et exige en permanence la capacité d’adapter l’idée de départ aux découvertes ou aux surprises du tournage. Mais je crois que cette charte est suffisamment réaliste pour permettre à chacun de rester dans le cadre malgré les surprises du tournage.

Pour quand prévoyez vous le deuxième atelier de production? Quelle en sera l’utilité pour le bon déroulement de la production?

Un second atelier nous a en effet paru absolument nécessaire. Nous avions prévu au cours du premier atelier que les tournages devraient avoir lieu entre les mois d’Août et de Novembre. Nous avons donc décidé de fixer le deuxième atelier au moment des phases de montage ou de finition des documentaires, après les tournages, c’est à dire au mois de décembre ou en début de janvier. Cela devrait nous permettre, au moment d’une étape importante de la production et de la fabrication de la série, de confronter l’état de notre travail, de recenser les difficultés qui se sont présentées ou qui se présentent, éventuellement de parler des alternatives de réalisation et de montage face aux choix qui se révèlent après tournage. Cela devrait nous permettre de nous entendre sur les adaptations possibles ou nécessaires en fonction des surprises ou des aléas des différents tournages. Ce second atelier me paraît extrêmement important avant de passer à la phase des finitions.